Ecrire un roman jeunesse traitant de la Seconde Guerre mondiale ?
Un roman jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale pourrait paraître incongru voire déplacé à l’heure de la promotion de la bienveillance et de la recherche du bien-être à tous les âges…
Et pourtant. Dans cet article, nous vous montrerons qu’au-delà des apparences, ces romans jeunesse y contribuent pourtant largement, en plus d’autres apports pédagogiques.
La littérature jeunesse est un puissant vecteur d’apprentissage et de transmission des valeurs. Dans notre collection jeunesse « Les mots de mon histoire », nos 3 ouvrages traitent en effet des valeurs qui nous sont chères : l’empathie, la tolérance et le bien-vivre ensemble (dans « Un dimanche avec Miki, le chat extraordinaire »), l’amitié et la complémentarité (avec « Les ailes de l’amitié »), la découverte de ses talents et la confiance en soi (avec « Le voyage de Cachou »).
C’est la raison pour laquelle nous développons plus avant ces valeurs, en mode « expérientiel », lors de nos « Ateliers pour bien grandir« .
Parmi les thèmes abordés sur le marché des romans jeunesse, la Seconde Guerre mondiale occupe une place particulière. À travers ces récits, les jeunes lecteurs peuvent explorer les complexités de cette période tumultueuse de l’Histoire, tout en développant leur sens critique et leur empathie.
Voici 5 raisons qui soulignent l’importance d’un roman jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale. Celles-ci sont au cœur de notre nouveau projet de roman « Le journal de Petit Léon ».
1. Un roman jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale pour éveiller à l’Histoire
Tout d’abord, un roman jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale sert de porte d’entrée à l’Histoire pour les jeunes lecteurs. À travers des personnages attachants et des intrigues captivantes, ces œuvres rendent cette période accessible et compréhensible. Les enfants découvrent ainsi les événements majeurs, les enjeux géopolitiques, ainsi que les conséquences des conflits. En intégrant ces éléments dans une narration, le roman permet de contextualiser l’Histoire et d’inciter les jeunes à s’intéresser à ses leçons.
Dans « Le journal de Petit Léon », la posture de l’auteur/narrateur, Petit Léon, qui raconte ses journées d’enfant en 1939, permet d’autant plus au jeune lecteur de se mettre à sa place. Cela leur permet ainsi de comprendre de l’intérieur tout ce que cette période a pu engendrer aux niveaux personnels, et plus globalement pour les populations concernées.
2. Ecrire un roman jeunesse pour transmettre des valeurs universelles
Ensuite, les récits liés à la Seconde Guerre mondiale explorent des thèmes universels tels que la résistance, la solidarité, le courage et l’héroïsme. Ils révèlent également les dangers de la haine et de la discrimination.
Un roman jeunesse peut aborder des sujets complexes comme le racisme, l’antisémitisme, et les droits de l’homme en utilisant un langage adapté à la sensibilité des jeunes esprits. Cela permet de poser les bases d’un dialogue constructif sur les valeurs de tolérance et de respect de l’autre.
En prenant le parti d’un journal de bord écrit par un enfant, décrivant ses émotions, ressentis, incompréhensions et apprentissages personnels, ces notions seront d’autant plus intégrées plus facilement par les jeunes lecteurs.
3. Un roman jeunesse pour comprendre les conséquences humaines de la guerre
Au-delà des faits historiques, ces livres plongent les lecteurs dans le vécu des personnes affectées par le conflit. par exemple, les histoires de familles séparées, de réfugiés, ou encore d’enfants vivant en temps de guerre illustrent la souffrance et les sacrifices endurés par des millions de personnes.
En se représentant les émotions et les luttes des personnages, les jeunes lecteurs développent leur empathie et leur compréhension des réalités humaines derrière les chiffres et les dates.
Dès le premier tome, Petit Léon sera confronté au départ de son père à la guerre, sans savoir si celui-ci reviendra un jour… Ce qui invite à la réflexion autour de toutes ces conséquences humaines et familiales.
4. Un roman jeunesse pour favoriser la réflexion critique sur la Seconde Guerre mondiale
De plus, un roman jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale incite également à la réflexion critique.
Les jeunes lecteurs peuvent analyser les choix des personnages, discuter de la morale des décisions prises et explorer les différentes perspectives sur un même événement. Cette approche développe leur esprit critique et les encourage à penser de manière indépendante, une compétence essentielle dans notre société moderne.
Dans « Le journal de Petit Léon », notre héros, âgé de 8 ans en janvier 1939, décrira les événements de son lieu de vie et de son entourage à hauteur d’enfant. Ses réflexions personnelles pourront être discutées avec la famille ou en classe avec les autres élèves et les enseignants.
5. Préservation de la mémoire historique
Enfin, ces récits jouent un rôle clé dans la préservation de la mémoire collective. La transmission des récits de cette époque permet de garder vivants les souvenirs des victimes de la guerre et de leurs luttes.
Ils aident à rappeler aux nouvelles générations l’importance de ne pas répéter les erreurs du passé.
Un roman jeunesse qui traite de la Seconde Guerre mondiale peut devenir un outil précieux pour comprendre l’histoire et son impact sur le présent. C’est cela qui nous motive dans ce nouveau projet inédit.
Conclusion
En somme, un roman jeunesse sur la Seconde Guerre mondiale offre un cadre riche pour l’éducation des jeunes lecteurs.
Il leur permet non seulement de découvrir une période décisive de notre histoire, mais aussi de développer des valeurs essentielles pour devenir des citoyens responsables et éclairés.
À travers des histoires émouvantes et engageantes, ces romans incitent à réfléchir sur le passé tout en bâtissant un avenir empreint de tolérance et de compréhension mutuelle. C’est tout cela à quoi nous souhaitons partager grâce à la saga « Le journal de Petit Léon ».
Nous nous réjouissons de partager très bientôt ce premier opus. Il est encore temps de participer à notre campagne Ulule !
